29 juin-1 juil. 2022 Lyon (France)
Des outils de référence pour l'atmosphère de Vénus
Sébastien Lebonnois  1@  , François Forget  1@  , Aymeric Spiga  1@  , Antoine Martinez  1@  , Thomas Pierron  1@  , Anni Määttänen  2@  , Franck Lefèvre  2@  , Itziar Garate-Lopez  3@  , Gabriella Gilli  4@  , Maxence Lefèvre  5@  , Thomas Navarro  6@  
1 : Laboratoire de Meteorologie Dynamique (UMR 8539)
Sorbonne Université, École Polytechnique, Institut Polytechnique de Paris, ENS, PSL Research University, CNRS
2 : Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales (LATMOS)
LATMOS/IPSL, Sorbonne université, UVSQ Université Paris-Saclay, CNRS
3 : UPV/EHU, Bilbao
4 : Instituto de Astrofísica de Andalucía, Grenade
5 : Oxford University
6 : McGill Univ.

Au Laboratoire de Météorologie Dynamique, en collaboration avec le LATMOS mais aussi d'autres groupes internationaux, nous continuons le développement d'outils toujours plus performants pour l'étude de l'atmosphère de Vénus. Les simulations du modèle de climat global (GCM) servent de base à une Venus Climate Database (VCD, http://www-venus.lmd.jussieu.fr/) qui a été développée avec le financement de l'ESA, en particulier dans le cadre de la mission M5 EnVision. Une hiérarchie de modèles s'appuyant sur la même physique permet d'explorer les différentes échelles : résolution de la turbulence (local), méso-échelle (régional) et GCM (global).
La validation des champs proposés par la VCD se fait grâce à l'appui des nombreuses observations disponibles, à tous les niveaux de l'atmosphère depuis la surface jusqu'à la haute thermosphère (10 nPa, 200-250 km).
L'analyse des ondes et de leur sensibilité aux diverses incertitudes se poursuit : marées thermiques, ondes planétaires dans et sous le nuage, ondes d'inertio-gravité dans l'atmosphère profonde. Le cycle du soufre est exploré grâce au modèle photochimique, en évaluant la variabilité au sommet des nuages due à la dynamique et en cherchant ce que d'éventuelles sources de surface pourraient avoir comme influence. Le profil du SO2 à travers le nuage reste une énigme, son gradient observé n'étant pas compatible avec le modèle photochimique actuel et les échanges induits par la dynamique.
Parmi les développements les plus récents, une nouvelle implémentation du transfert radiatif solaire permet de se passer des tables précalculées utilisées précédemment. Toutefois, le réglage des brumes (mal connues) sous le nuage reste à faire dans ce cas, pour mieux comprendre leur rôle dans le chauffage de l'atmosphère profonde.



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